Du superficiel dans l'art

Ca faisait longtemps que je voulais écrire un petit texte qui s'appellerait "du superficiel dans l'art", mais il fallait d'abord que je lise le livre qui y fait immédiatement référence du spirituel dans l'art de Kandinsky.

Pour coller à mon propos, je n'en ai lu que la moitié.

Une des images qu'il affectionne c'est le triangle (aujourd'hui on dirait plutôt la pyramide, les gens d'aujourd'hui ont besoin de la 3D pour s'intéresser aux images)

Il dit qu'il y a un triangle au sommet duquel il y a des gens qui tirent la connaissance, la culture et l'art vers le haut.

Moi je veux vous parler de ces gens, à la base du triangle, qui la poussent vers le côté.

Point n'est besoin de s'élever pour connaître, créer.

Les nuages sont magnifiques certes, et contempler la terre d'un avion est enivrant, mais l'observateur aguerri peut voir dans un brin d'herbe bien des choses.

N'est-ce pas au ras des pâquerettes que l'on se questionne sur l'amour ?

S'ajoute au problême de l'élévation, le complexe de profondeur.

Certains veulent, cherchent à être profonds. Le fameux complexe de Deep.

Mais qu'il y a t'il en profondeur ?

Le magma, l'or noir, de l'énergie certes, et il en faut, et sans cette force souterraine les sources islandaises ne seraient pas si agréables, mais est-ce en creusant qu'on trouvera quelque chose à grignoter pour un mouvement artistique ?

Aujourd'hui le sens se trouve dans les panneaux de directions.
Dans les parfums sephora, le mp3, les feux d'artifice, Bernard Loiseau ou les peluches.
A hauteur d'homme...

Le canard si il vole c'est pour trouver son petit coin de terre.
Le blaireau si il creuse c'est pour se faire un petit terrier.
Le garou si il veut s'épanouir il doit occulter les nuages.

A la double pyramide de l'incal préférons le triangle du petit bois marécageux, entre une autoroute, une propriété privée et un mur graffé.