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Dojo cinema

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Message  [MaX] Dim 21 Jan à 17:25

Je vous invite tous a visiter ce site a regarder et a lire ce qui est produit par ce collectif..

J'en dirait plus quand j'aurais le temps...

http://www.terater.net/dojocinema/films/index.html
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Message  Cédric Casanova Lun 22 Jan à 18:37

C'est marrant sur le site, il y a un film avec Clément Vincent et Martin...

Ça s'appelle "Une bonne manière de commencer, c'est de se donner un mythe"

C'est un film expérimentalo-intello, je n'ai rien compris mais j'ai beaucoup ri !
Ça parle de Deleuze, le gars qu'il faut lire pour pouvoir discuter avec des gens qui sont en fac (je l'ai toujours pas lu, ça tombe bien, j'ai pas de faqueux sous la main...)

Mais à ce que j'en ai compris, ça se prend pas au sérieux, alors c'est bien !

Un jour je comprendrai les films intellos du premier coup, et je pourrai en parler juste après !

Ça m'a rappellé des souvenirs Vincent de te voir machiner le travelling pieds nus... (réflexion(s)...)

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Message  k0jac Lun 22 Jan à 21:39

Effectivement les Dojo travaillent régulièrement avec nos couaqueux...et apparemment les tournages sont excellents...
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Message  HuGo Lun 22 Jan à 23:40

c trop drole on voit martin devant sa console dans le film, et puis vincent qui tire une dolly en calecon et clement au cadre!!!


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Message  [MaX] Mar 23 Jan à 1:44

Moi ca me rappelle les prod des situ ( debord et compagnie)

Je vous met une piste de reflexion pour vous donner envie d'en lire ou voire plus...

Guerre au (cinéma) mondain
1. Le cinéma mondain c'est quoi ? C'est le grand cinéma, c'est l'art du grand frisson. C'est les grandes émotions, les faciles et les complexes, les profondes et les superficielles, les belles et les moches. C'est le cinéma à sensation(s).

2. Le cinéma mondain c'est le cinéma des grands, celui qui ne croit pas aux petits, qui ne croit pas aux gens. Qui ne croit pas, en l'occurrence, que les gens pensent, que les gens puissent se constituer autrement qu'en troupeau (de moutons culturels ou de porcs consommateurs, c'est selon). Celui qui ne croit pas que les gens puissent se constituer en un véritable public. Le cinéma mondain prend les gens pour des idiots.

3. Le cinéma mondain c'est le cinéma des gros. C'est celui qui rapporte (aux) gros. Qui rapporte soit à ceux qui ont déjà de la thune (proxénétisme) soit à ceux qui savent comment s'en procurer (prostitution). Le cinéma mondain est si gros qu'il prend toute la place, qu'il occupe tout le terrain, le champ et le contrechamp. C'est ainsi que le cinéma mondain est indifféremment commercial (hégémonie des "majors") ou subventionné (exception cul…). Les majors et le cul étant fait pour se rencontrer, peu importe que les uns baisent l'autre : ce sont les deux qui jouissent. Le cinéma mondain c'est le cinéma de la jouissance.

4. Le cinéma mondain subventionné est un cinéma qui parfois ne rapporte pas d'argent. Ce n'est pas une mauvaise gagneuse pour autant. Son souteneur, qui est alors l'État, est content : ou bien son investissement profite tout de suite aux idées dominantes, ou bien il profite à plus ou moins long terme aux idées qui rapporteront demain. Le cinéma mondain se dit dans ce cas "cinéma subversif" ou "cinéma alternatif".

5. Le cinéma mondain c'est le cinéma qui raconte des histoires. Celui qui, à défaut de ne jamais connaître, à défaut de ne jamais faire l'Histoire, de ne jamais rencontrer la vraie, la petite, la pauvre Histoire, se la raconte. Le cinéma mondain se la raconte, et pire encore : se la raconte toujours de la même façon. Avec le cinéma mondain, c'est toujours la même histoire.

6. Le cinéma mondain fait des histoires. Il fait des embrouilles, il brouille, il obscurcit. Le cinéma mondain est (du côté) obscur.

7. Le cinéma mondain c'est le cinéma du rêve, c'est l'usine à rêve. C'est l'usine où on croit que le cinéma imite les rêves et que les rêves imitent la vie. Alors que c'est l'inverse. Le cinéma mondain c'est l'usine, c'est le cinéma où on produit des films, des rêves, des vies, de longs rubans avec un début et une fin. Des vies pleines de sens, des rubans cousus de fil blanc, des films sans trous, des rêves sans vide. Alors que c'est l'inverse. Exactement l'inverse. Alors que Godard dit que la vie c'est fait « de trous, de trucs qui vont très vite et très doucement. » Alors que Godard fait des films. Mais l'usine, mais le cinéma, l'usine comme le cinéma ont oublié que l'histoire des gens n'est pas durable et répétitive, mais bien rare et séquentielle.

8. Le cinéma mondain c'est le cinéma qui a peur de la mort.

9. C'est pourquoi le cinéma mondain ne connaît rien à la vie. Et c'est pourquoi il se la joue. C'est pourquoi il ne peut que se la jouer. Le cinéma mondain se la raconte et il se la joue. Et pour se la raconter, il fabrique des stars. Et pour se la jouer, il produit des comédiens. Et les comédiens jouent à l'humanité, aux sentiments, à la profondeur. Ils se la jouent grave. Ils répètent, ils rapportent. Et les stars et les comédiens sont des rapporteurs, des bons rapporteurs, des bonnes gagneuses. Ils rapportent, ils ramènent au pied. Les comédiens sont de bons chiens. Ils ramènent ce dont on voulait se débarrasser. Ils répètent ce qu'on savait déjà et dont on ne voulait plus. Pas de nouveauté, pas d'invention. Le cinéma mondain considère que l'homme est fait pour ce qu'il vit, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ce cinéma-là dit et rapporte et répète que l'homme est fait pour cette vie de chiotte.

10. Le cinéma mondain c'est le cinéma qui ignore ce qu'est un public, c'est le cinéma qui ignore le public. C'est le cinéma qui ignore que le public c'est celui qui n'est pas déjà là, celui qui ne se compte pas, celui qui ne rentre pas dans les statistiques, celui qui ne s'explique pas. Que le public ne s'explique pas par la grande histoire, par les grandes (man)œuvres, ne s'explique pas par les catégories sociales ni par les particularismes culturels.

11. Le cinéma mondain c'est le cinéma pour la bonne bouche. C'est le cinéma où on entre par la grande porte, par le palais, l'or et le velours. Le cinéma mondain c'est ce cinéma où on reste deux heures et demie assis dans le velours, puis où on est foutu dehors. C'est le cinéma d'où on est éjecté, refoulé, le cinéma où on est poussé dehors par des couloirs obscurs, refoulé vers des issues de secours, vers les poubelles. Vers l'arrière, par le cul. Le cinéma mondain est une bouche et un cul. Une bouche qui ne sait que mâcher et un cul que pousser. Le cinéma mondain est une bouche, un cul et un ventre. Et c'est le public que le cinéma mondain bouffe et chie.

12. Depuis toujours, le cinéma mondain fait mine de ne pas savoir ce que tout cela veut dire. Il fait mine d'ignorer, il tâche de digérer ce qui se manifeste hors de lui, comme il ignore et comme il digère les gens. Il existe pourtant, depuis que le cinéma existe, un autre cinéma que le cinéma mondain. Un cinéma qui par sa faiblesse, son manque de force excédentaire, sa pauvreté même, fait effort avec rigueur. Un cinéma qui fait rigoureusement l'effort de ne pas faire histoire, de ne pas raconter d'histoires, d'être le vrai cinéma des gens, le cinéma d'un public. Ce cinéma aussi a à voir avec les rêves et la vie, mais c'est parce que les rêves et la vie l'imitent. Ce cinéma est : populaire.

Laurent Bruel et Rudolf di Stefano, le 2 juillet 2005
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Message  Cédric Casanova Mer 24 Jan à 18:16

Ce topic est là pour s'amuser, alors je vais me tripper à leur faire une réponse, plus par amour du débat qu'autre chose, finalement j'aime bien ce qu'ils disent et ce qu'ils font, c'est surtout pour alimenter cet endroit avec des mots à nous...

Paix avec le cinéma qui aime le monde :

1.Le cinéma qui aime le monde c'est quoi ? C'est le cinéma des émotions, celles qui sont dans notre monde à l'état pur, et qui ne demandent qu'à être activées, représentées, avivées dans une oeuvre. C'est le cinéma des sensations.

2. Le cinéma qui aime le monde c'est le cinéma des grands esprits, de ceux qui guident les autres comme le berger guide son troupeau, et qui sait que les moutons sont des animaux doués de grande force, que depuis des siècles les moutons en grignotant les arbustes transforment les paysages, taillent les montagnes, et le berger se doit de faire picorer les moutons aux bons endroits, pour faire de la vallée une vallée plus belle, pour lui, pour les moutons, mais aussi pour les grenouilles, les chèvres, la voisine, le boulanger et les fourmis.

3. Le cinéma qui aime le monde se fait avec ou sans thune. Il sait que la thune fait partie du monde, et s'il en a besoin pour que son film soit vu par plus de gens, qu'il ait plus d'impact, il acceptera cet argent. Le cinéma qui aime le monde n'a rien à voir avec l'argent.

4. Le cinéma qui aime le monde demande des subventions ou pas, selon s'il a courage, mais en aucun cas ça n'influe sur son film, parce que, comme on l'a dit, le cinéma qui aime le monde s'en fout de l'argent.

5. Le cinéma qui aime le monde raconte des histoires. Parce qu'il sait que le monde est fait de petites et de grandes histoires, et qu'il aime qu'on lui raconte des histoires. Il sait que l'Histoire ça n'existe pas, que ce n'est qu'un ensemble de petites histoires, alors il en met en scène quelques unes pour être heureux.

6. Le cinéma qui aime le monde c'est l'histoire de Luke Skywalker, du Kwisatz Haderach, c'est comment transformer son public en jedi, en messie de la planète des sables.

7. Le cinéma qui aime le monde c'est le cinéma qui sait que les grands projets naissent en rêve, et qui exerce son public à rêver. Il lui donne les clés pour rêver, pour que le lendemain il agisse.

8. Le cinéma qui aime le monde a depuis longtemps réglé le problême de la mort, elle fait partie de la vie, et la mettre en scène ne le dérange absolument pas.

9. Le cinéma qui aime le monde joue. Il joue parce qu'il sait que c'est en jouant qu'on apprend. En plus jouer c'est agréable, et le cinéma qui aime le monde ne se refuse pas les plaisirs. En jouant, il sait qu'il répète des choses déjà dites, déjà jouées, mais il s'en fout, le problême n'est pas de changer de jeu mais d'inventer de nouvelles règles pour s'amuser toujours autant. Et un jour le cinéma qui aime le monde sera grand.

10. Le cinéma qui aime le monde aime aussi le public, et plus il a de public, plus il est content, parce que ça veut dire que les gens aiment ce qu'il fait. Et comme il a une haute opinion du public, si il a eu beaucoup de spectateurs, c'est que ce qu'il a fait est bien.

11. Le cinéma qui aime le monde est un festin. Tout le monde est invité à bouffer, il y en a pour tout les goûts, tout le monde se régale, s'enivre, rigole et partage à la fin de la séance...

12. Depuis toujours, le cinéma qui aime le monde est présent dans les salles, au milieu de plein d'autres films. Comme des fois les gens ont trop de préoccupations dans la tête, ils ne le voient pas. Mais un jour viendra où le cinéma qui aime le monde sera tellement gorgé de son amour du monde que même le plus préoccupé des spectateurs sera touché.

Cédric Casanova, le 24 janvier 2007.


Dernière édition par le Mer 31 Jan à 18:56, édité 1 fois

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Message  Cédric Casanova Mer 24 Jan à 18:24

Par honnêteté intellectuelle, force m'est de préciser que l'histoire des moutons c'est pas que de moi, ça part d'un artiste de land-art dont Hugo va vous parler...

Comment il s'appelle ce gars qui a tout compris, qui joue avec le vent, la pierre et la rivière ?

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Message  Cédric Casanova Mer 24 Jan à 22:48

Andy Goldsworthy ?

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Message  HuGo Dim 28 Jan à 20:43

Exactement, c'est lui!
Et c'est clair il a tout compris de chez tout compris...

J'aimerai faire un land-movie...
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Message  Cédric Casanova Dim 28 Jan à 21:29

Je te suis !












En Andalousie ?
Very Happy

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Message  Cédric Casanova Sam 18 Juil à 19:12

Après quelques temps et un retour à la terre,

( https://www.dailymotion.com/video/x88vlr_le-retour-a-la-terre_creation )

(qui s'est tourné avec moins d'exotisme finalement),

une autre esthétique se dessine, et quoi de mieux que de reprendre le fameux texte de Laurent Bruel et Rudolf Di Stefano pour la décrire ?


1-Le cinéma qui se fout du monde c’est le cinéma des émotions inintéressantes, celles dont on se fout.

2- Le cinéma qui se fout du monde c’est le cinéma des petits qui se croient grands, comme ces petits cons en cours d’histoire, qui croivent qu’en faisant une blague vaseuse sur Churchill ils entrent dans l’histoire.

3 - Le cinéma qui se fout du monde dépense sa thune n’importe comment, sans souci de voir un jour le fruit de son travail récompensé, il n’en a strictement rien à foutre, il veut s’amuser.

4 - Le cinéma qui se fout du monde ne demandera pas de subventions, car si il se fout vraiment de la gueule du monde le dossier ne passera pas.

5 - Le cinéma qui se fout du monde n’en a rien à foutre de toutes les histoires. Si il raconte une histoire c’est sans faire exprès.

6 - Le cinéma qui se fout du monde s’embrouille lui-même, s’obscurcit sans raison, de toute façon il n’a pas envie de maîtriser la lumière.

7 - Le cinéma qui se fout du monde a oublié ses rêves, il s’est trop cuité la veille.

8 - Le cinéma qui se fout du monde se fout de la mort.

9 - Le cinéma qui se fout du monde joue très mal.

10 - Le cinéma qui se fout du monde a un public de potes, parce que seuls ses potes peuvent apprécier un truc aussi nul.

11 - Le cinéma qui se fout du monde est gerbant. Mais il sait qu’une jolie photo de vomi peut-être très belle.

12 – On ne sait pas trop d’où vient le cinéma qui se fout du monde, mais il est là, c’est certain !



Je vous conseille bien évidemment "Passe-moi la télécommande" !

Cédric Casanova

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