c' que j' cause

Vu "c'que j'cause" (oui : cela se voit, aussi…) avec l'incrédulité de ceux qui sont trop près des leurs, qui se disent que puisque on se côtoie, ce serait tout de même le pompom si…mais aussi l'étonnement que, peut être, effectivement, c'est dans une bonne dose d'oser que la création se crée, que le branle se donne et que finalement, silence donc, elle tourne ou il tourne, les ressources humaines, féminines et viriles de soi n'étant jamais de trop dans cette affaire. L'épreuve du miroir, au narcissisme "Nouvelle Vague" modéré par une autodérision de bon ton, fait mieux que de passer la rampe. Le dédoublement du personnage laisse comme une interrogation pas complètement assumée : mais, je me trompe ou "Il"a réalisé une manière de prouesse technique ? C'est pas mal fait, d'ailleurs : le spectateur a-t-il fait attention à un raccord quelconque ? A-t-il accroché un obstacle qui nuirait à la fluidité du récit si ce ne sont que les effets de rythme voulus par l'auteur ? Nouvelle Vague ? Réminiscence de Martin Scorsese ? Mais y a-t-il seulement des références cinéphiliques appuyées ? On craint ça pendant que s'accomplit l'action, on craint l'abandon à cette facilité : "Voyez ! J'ai aimé tel plan, telle séquence de tel film !" et puis, non, il y a réelle maîtrise parce que la cohérence interne est préservée : l'auteur déroule crânement l'action à son spectateur sans se laisser détourner de son propos. Le morceau de bravoure du comédien, lui-même, s'agence bien au récit. Effleuré l'espace d'une interrogation "Trop jeune ?" que cette autre impression vous arrive rapidement : "Il y a quelque chose !". Quoi ? Une présence de comédien ? Un visage ? La promesse d'un tempérament ? Une grâce ? Un comédien inspiré ? Une force ou une fragilité ? Quelque chose de Romain Durys ? Qui pourrait bien m'aider avec une balance mieux étalonnée que la mienne ? Restons-en aux éléments observables : Un récit qui est bien conduit (et interprété), une atmosphère propre au film, pas le film "noir", pas le film "intimiste", pas seulement de la comédie, pas seulement l'effet de short story avec chute abrupte. Quoi ? L'éclairage ? Les angles ? Une certaine cohérence ! Un petit court qui ne jurerait pas tant que ça dans la cour des grands. En tous cas, un de ces films avec lesquels, à part soi, on n'en a pas fini dès le mot "fin". Et en définitive, oui ! merci au réalisateur. dbn19

Et bien que de jolies choses !

Y en a un qui va rougir....

Ben ca c'est un post de livre d'or, tout au long du chemin, ca fait du bien d'avoir des paroles réconfortantes. et ce n'est pas si aisé à dire, même pour les amis, qui vont plutôt essayé de détecter les défauts pour le bien du prochain et du prochain court tout court...

Merci pour lui !

C'est mon papa...

ha oui, cette phrase m'avait paru notable : "avec l'incrédulité de ceux qui sont trop près des leurs" mais n'était pas sûre de qui c'était vraiment !

Benh c'est formidable que son papa il dise des choses pareilles, je suis jalouse, tiens !

Oulala dis-donc mais c'est drolement touchant ce que dis le monsieur...
J'espère que tu lui a fait un gros bisous!

Mais tu ne lui avais pas montré avant Direct8?

C'est vrai que là, je dirais que j'ai trouvé ce film très touchant.
Je l'ai déjà dit à Adrien à l'occasion du canard à moustache mais je voulais après une deuxième diffusion te le dire:
Adrien, je te tire mon chapeau (qui est ici un bonnet....et oui, il commence a faire froid...).

C bien...